Qui a dit que la haute gastronomie était guindée ? A l'époque, peut-être... Aujourd'hui, c'est de moins en moins le cas. Dans son restaurant installé à Woluwe-Saint-Pierre, le chef doublement étoilé Christophe Hardiquest le prouve chaque jour. Dans l'assiette - nous y reviendrons -, comme en cuisine et en salle. Chez Bon Bon, on mange dans un vaste et chaleureux salon avec vue sur une gigantesque cuisine toute de noir et blanc vêtue derrière laquelle grouillent une quinzaine de femmes et d'hommes dans une symphonie silencieuse parfaitement orchestrée par le maître des lieux. Le chef surveille tout, recale une entrée, en améliore une autre, envoie le reste à mots pesés mais fermes.
Lire la suite